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“Sous les Rires, la Révolution : Confessions d’une Humoriste Engagée”

Sandra Colombo aborde le féminisme de manière humoristique dans “Que faire des cons?” en révélant les différences homme/femme accentuées par le premier confinement. L’humour devient une voie plus accessible pour traiter des sujets sensibles. Elle explore la bêtise humaine en mettant en lumière l’absurdité de certaines situations, soulignant que l’humanité dépense une énergie folle sur des choses futiles au lieu de se concentrer sur l’essentiel. Le public réagit très bien à la combinaison d’engagement féministe et d’humour. Les représentations affichent des salles complètes, touchant un public varié en termes d’âge et de genre.

La collaboration avec Marie Guibourt pour la mise en scène a enrichi le spectacle, apportant exigence et remise en question. Sandra espère susciter du rire et des larmes, laissant une empreinte durable dans l’esprit du public. Son expérience en tant que comédienne et humoriste lui permet de s’autoriser davantage de créativité. Chaque représentation de “Que faire des cons?” est mémorable pour Sandra, imprégnée d’amour et de joie partagés avec le public.
La scène du seul-en-scène n’est pas très différente pour elle, considérant que c’est du théâtre, mais assumant pleinement sa place sans se cacher derrière quelqu’un d’autre. Sandra envisage peut-être un quatrième spectacle en solo, mais actuellement, elle est concentrée sur le succès continu de “Que faire des cons?”.
Pour répondre à la question, que faire des cons d’après Sandra ? Les emmener voir son spectacle tous les mardis à 21h15 au Point Virgule !

Art Scène Radio: Comment est née l’idée d’aborder le féminisme de manière humoristique dans “Que faire des cons?” 

Sandra Colombo: C’est un sujet que j’aborde depuis mon premier spectacle. Mais peut-être de manière moins « frontale ». Mais ce troisième spectacle est né après le premier confinement ou la différence homme/femme m’est apparue encore plus clairement! Les femmes ont, de manière très visible pour tous, assuré sur tous les fronts. La charge mentale a explosé, les violences conjugales aussi. Cet état de fait indigne beaucoup de monde…Et pourtant, les choses ne bougent pas beaucoup! C’est une façon de fonctionner systémique, c’est comme ça que nous sommes tous construits, nous baignons dans ces différences depuis tellement longtemps, qu’on ne s’en rend plus vraiment compte. Alors je voulais en parler. Et comme l’humour permet de dire plein de choses de manière beaucoup plus entendable…et bien j’en profite! 

Art Scène Radio: Qu’est-ce qui vous a inspiré à explorer le thème de la bêtise humaine, en mettant l’accent sur celle partagée par la moitié de l’humanité?

Sandra Colombo: Je suis fascinée depuis toujours par l’absurdité de certaines situations. Nous les humains, on est quand même une espèce bizarre. On sait dès le départ qu’on va mourir, la mort vient avec la vie (et heureusement, car comme disait je ne sais plus qui : « l’éternité c’est long, surtout vers la fin »). Et pourtant, souvent, au lieu de se concentrer sur des choses essentielles, on passe une énergie folle a gérer des trucs cons!

Comment le public a-t-il réagi face à la combinaison d’engagement féministe et d’humour dans votre spectacle?

Le public réagit très très bien! Les gens rient énormément, ils adorent le spectacle et j’en suis ravie! Depuis quelques mois, je joue quasiment toutes mes représentations avec des salles complètes, aussi bien à Paris qu’en tournée. Et ce qui me fait encore plus plaisir, c’est que j’ai un public très mélangé : des hommes, des femmes, des jeunes, des plus âgés. C’est chouette de voir que ce spectacle touche beaucoup de gens! 

Pouvez-vous nous parler de votre collaboration avec Marie Guibourt pour la mise en scène de “Que faire des cons?” 

Cela faisait des années que je voulais travailler avec elle car j’aime beaucoup son travail! Et même si, dans la vie, nous étions amies depuis quelques temps déjà, il a fallu que les planètes s’alignent pour qu’on puisse enfin travailler ensemble. C’est une collaboration qui a vraiment fait évoluer et grandir le spectacle ! Ça a été beaucoup de travail, d’exigence et de remise en question, mais le résultat est là! 

Quelles sont les émotions ou réflexions que vous espérez susciter chez votre public avec ce spectacle?

Du rire et des larmes :-). Les spectateurs me disent qu’ils gardent longtemps le souvenir de mon spectacle, qu’ils y repensent souvent. J’aime bien squatter le cerveau de mes spectateurs :-)

Comment votre expérience en tant que comédienne et humoriste a-t-elle influencé votre approche de l’écriture pour ce spectacle?

Je crois que plus on joue plus on s’autorise de choses. Et je trouve que les artistes qui ont la chance de pouvoir s’exprimer, peuvent essayer de faire bouger les choses.

Pouvez-vous partager un moment particulièrement mémorable ou amusant vécu lors d’une représentation de “Que faire des cons?” 

Ça va peut etre vous paraître demago ou culcul la praline, mais chaque représentation est mémorable! J’ai l’impression qu’il y a tellement d’amour et de joie qui circule entre les spectateurs et moi quand je joue, que j’en garde toujours beaucoup de souvenirs! 

En quoi la scène du seul-en-scène diffère-t-elle de vos expériences précédentes sur scène?

Pour moi c’est (presque) la même chose. C’est du théâtre. On est au théâtre, on joue! Même si, quand on est seule sur scène, on ne peut pas se cacher derrière quelqu’un d’autre! Il faut assumer pleinement cette place. Et puis quand ça se passe bien c’est super, mais quand ça se passe moins bien…ça peut mettre par terre pendant un temps plus ou moins long…Quand on y va avec son texte et soi même… pas facile forcément…

Quels sont vos projets futurs sur scène ou ailleurs, et avez-vous d’autres sujets que vous aimeriez explorer dans vos futurs spectacles?

Peut-être un quatrième spectacle en solo? Mais je n’en suis pas là pour l’instant. Je ne suis pas du tout lassée de « Que faire des cons? » ! Et puis le 11 janvier, nous allons faire une exceptionnelle à Paris de la pièce que j’ai joué aussi lors des deux derniers festival d’Avignon. Elle s’appelle « Les mémoires de Paul Palandin », nous sommes 5 sur le plateau et c’est une très belle histoire d’amour et de résilience! Si vous êtes dans le coin, venez donc au Grand Point Virgule!

Finalement Sandra, que faire des cons d’après vous ?

Les emmener voir mon spectacle?

Vous vous demandez parfois
 « Que faire des cons? ». Sachez que j’ai la réponse. Ça se passe tous les mardis à 21h15 au Point Virgule !