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“Frankenstein : Quand la quête du savoir engendre des monstres intérieurs”

Mary Shelley s’est inspirée de diverses sources pour écrire Frankenstein. alors qu’elle n’avait que 18 ans. L’une des principales influences était un rêve qu’elle a fait, dans lequel elle a imaginé une scène où un scientifique animait une créature

Qui du créateur ou de la créature est le montre

Ce rêve a jeté les bases de l’intrigue du roman mais pas seulement. Mary Shelley a été influencée par les discussions intellectuelles de l’époque sur les avancées scientifiques, en particulier dans le domaine de l’électricité et de la biologie

Elle a également été inspirée par les récits gothiques populaires de l’époque, ainsi que par les questions morales et éthiques entourant la création et la responsabilité. L’influence de son entourage littéraire, notamment son mari Percy Shelley et leur ami Lord Byron, a également joué un rôle dans le développement de l’histoire de Frankenstein.

Le récit sombre et tragique du roman se nourrit de la propre histoire  de l’auteur

Mary Shelley a en effet vécu la perte de son bébé. En octobre 1816, elle a donné naissance à une fille prénommée Clara, mais malheureusement, l’enfant est décédé.
Il est certain que l’expérience de deuil a influencé son écriture et a trouvé écho dans le thème de la création et de la perte présents dans le roman Frankenstein. La douleur et la tragédie personnelle de Shelley ont pu contribuer à la tonalité obscure et mélancolique du récit

Frankenstein est un roman qui soulève des questions philosophiques profondes. Il explore les thèmes de la nature humaine, de l’ambition, de la responsabilité et des conséquences morales de nos actions.

Au cœur du récit se trouve la question de la création et de la responsabilité qui en découle. Le docteur Frankenstein, dans sa quête de connaissances et de pouvoir, défie les limites de la science en créant une vie artificielle. Cependant, il échoue à assumer la responsabilité de sa création et abandonne sa créature, la condamnant ainsi à la solitude et au rejet. Cela soulève la question de la responsabilité morale du créateur envers sa création.

Le roman explore également la nature humaine et les conséquences de l’isolement et du rejet. La créature de Frankenstein, initialement bienveillante, se transforme en une figure tourmentée en raison du rejet constant de la société. Cela amène à réfléchir sur la manière dont l’interaction sociale et le traitement des autres peuvent influencer la psyché et le comportement d’un individu

Frankenstein aborde également les dangers de l’ambition démesurée. La quête obsessionnelle de Frankenstein pour surpasser les limites de la science et devenir un dieu créateur a des conséquences catastrophiques. Cela soulève des interrogations sur les limites éthiques de la recherche scientifique et la nécessité d’exercer une prudence éthique lors de la poursuite de nos aspirations.

En somme, Frankenstein invite à réfléchir sur des questions fondamentales telles que la responsabilité morale, la nature humaine, les limites de la science et les conséquences de nos choix.
Le roman met en garde contre l’absence de considération éthique dans nos actions et souligne l’importance de la compassion, de la responsabilité et de la réflexion éthique dans notre relation avec la création et l’innovation technologique.
Un sujet tristement d’actualité qui concerne tous les domaines, notamment la scène, la littérature ou la créativité prend naissance dans l’esprit humain et non d’une machine …

Le roman se raconte sur les planches du Théâtre du Balcon, un spectacle où se mêle drame et humour, bercé par quelques notes de musiques qui apportent aux poids du thème abordé légèreté et nonchalance. Le comédien William Mesguich habité par son personnage aussi fascinant que torturé, apporte une dimension intrigante et mystérieuse à l’histoire.
Un comédien captivant que nous aimons tout particulièrement voir sur scène, c’est sur les planches qu’il donne le meilleur
Un grand BRAVO à toute la compagnie Miranda pour cette prouesse Théâtrale et musicale au CABARET DES ÂMES PERDUES, ou le public retrouve surtout le goût et le plaisir d’aller se réfugier au Théâtre pour oublier le néant béant que propose la réalité du nouveau monde qui nous ouvre généreusement les bras.

VIVE LE THÉÂTRE 

FRANKENSTEIN

Le Cabaret des âmes perdues

Actuellement au Théâtre du Balcon

du 7 au 26 juillet à 14h00 – relâches les 13 et 20 juillet

D’après Mary Shelley

 

Compagnie Miranda

Écriture et Mise en scène : Thierry Surace
Chansons originales : Yanowski (textes) / Pierre-François Blanchard (musiques)
Scénographie : Bastien Forestier
Costumes : Alice Touvet et Sonia Bosc
Masques : Jean-Baptiste Nallino
Avec : William Mesguich, Thierry Surace, Sylvia Scantamburlo, Jessica Astier, Thomas Santarelli, Julien Faure

Crédit Photos: Art Scène Radio

Production : Compagnie Miranda. Coproduction : Théâtre de la Cité. Diffusion : Artistic Scenic – pierrick.quenouille@artisticscenic.com
Avec le soutien du Conseil régional SUD PACA, du Conseil départemental des Alpes-maritimes et de la Ville de Nice