S’il y’a un endroit où tout est possible, c’est le Théâtre, disait Christophe Huysman, qu’il soit une tragédie, un drame, une comédie ou même de l’absurde, le Théâtre se doit d’être audacieux, effronté, courageux! Il doit nous remuer, nous amuser, nous bousculer .
Les temps ne sont hélas point cléments avec l’art vivant ces dernières semaines, rien ne lui aura été épargné, il a pourtant résisté aux plus féroces des tempêtes, depuis la nuit des temps, alors il résistera à celle ci, il doit garder sa prestigieuse fonction didactique, il élargit la vision, il simplifie le monde et le rend moins dramatique, il chasse la fatalité de la vie et atténue sa niaiserie.
C’est une chance insolente que de pouvoir écrire pour faire rire, une chance insolente d’inviter à sa couturière le public à 21h.00, un fameux 16 Octobre, le dernier soir ou le Théâtre peut s’exprimer à cette heure avancée de la nuit avant longtemps !
C’est aussi une chance insolente que d’aller voir Olivier Lejeune, auteur, Comédien et metteur en scène et pour notre bonheur : Parrain de notre web magazine AU PASSAGE DES ARTISTES .
Quel moment de rires ce soir, seul le Theatre est capable d’une telle folie, d’un semblable égarement. Un vaudeville complètement déjanté, des rebondissements, des jeux de mots à profusion surfant sur une vague d’humour caustique, des personnages délirants qui rendraient la vie à un mort ! justement, il s’agit justement d’un survivant, immature, irresponsable et d’un culot ! Mais doté d’une CHANCE INSOLENTE
François, la soixantaine, est un sale gosse.
Capable des pires crasses.
A chacune d’entre elles, on se dit « C’est impossible qu’il ne soit pas puni »… Eh bien si, à chaque fois il s’en sort, et insolence suprême, son nouvel avenir semble encore plus radieux que le précédent. Comme quoi il n’y a de la chance que pour la canaille !
Disparaitre du domicile conjugal sans avertir sa femme et sa fille, faire le mort pendant six ans et revenir comme si de rien n’était ? Faut oser.
S’attaquer au nouveau compagnon de sa femme, alors que le malheureux souffre d’un
burnout ? Faut un sacré culot.
Passer à travers un tourbillon de rebondissements inracontables en si peu de lignes… faut le voir pour le croire.
Mais quand surgit un personnage insensé qui va le confronter à une situation inimaginable… là, on se dit que sa chance insolente va enfin l’abandonner… eh ben… réponse sur scène, avec cinq personnages en délire, au milieu des rires et des répliques percutantes qui sont la marque de fabrique des pièces d’Olivier Lejeune, un acrobate, un jongleur des mots !
Pour preuve, ses précédentes : «Tout bascule » « Dévorez-moi » « Presse pipole » « Pourquoi moi ? » « La symphonie des faux culs » « Le bouffon du président » « La croisière s’éclate »
Un Conseil ?
Ne ratez jamais l’occasion de passer un joyeux moment au Théâtre ! Profitez du moment présent, c’est aussi cela que d’avoir une chance insolente …