Ses premiers rôles au cinéma lui sont confiés par Jean-Jacques Beineix et Gérard Oury. Patrice Abbou est Comédien, Auteur, Realisateur, Au Passage Des Artistes, nous avons le plaisir de le recevoir pour parler de son parcours, ainsi que son roman «Une Mère juive ne meurt jamais »
Patrice Abbou bonjour, bienvenue Au Passage Des Artistes, merci d’avoir accepté de m’accompagner pour cette promenade à travers ton parcours et de ta passion, une balade au goût légèrement amère pour tous les Artistes.
– Djazia Benhabilés : Comment se passe pour toi cette phase de confinement qui se fait long ?
– Patrice Abbou: Cette phase de confinement est beaucoup plus lourde que la première… l’étau se resserre et les libertés disparaissent de plus en plus.
Puis le fait de ne plus pouvoir monter sur scène, aller au théâtre, au cinéma… cela devient pire qu’une dictature parce qu’on ne l’a pas vu venir ! Et puis surtout je n’aime pas les habitudes décidément indubitablement.
– Il paraît que tu as commencé ta carrière à 6 ans dans une colonie de vacances, c’est vrai? Tu as su tout de suite que la comédie serait ton métier ?
Oui dans une colonie de vacances à l’âge de 6 ans où je jouais Goliath dans David et Goliath, les gens riaient ne sachant pourquoi et la j’ai dit à mes parents : c’est cela que je veux faire : amuser la vie.
Et donc tout de suite la comédie s’est imposée à moi comme une évidence, un oxygène indispensable.
– Comment ont réagi tes parents à cette époque ou tu étais si jeune ?
Mes parents pensaient que c’était une lubie et que cela me passerait. Mais non ! :)
– En parlant de toi, un Artiste ( que j’aime beaucoup d’ailleurs) a dit « l’univers de Patrice Abbou me touche »Sais tu de qui il s’agit ?
Oui il s’agit de Michel Boujenah, mon parrain de scène, c’est lui qui m’a poussé à monter sur scène. Grand bien lui fasse, homme délicieux et monstre des planches
– C’est quoi exactement l’univers Patrice Abbou?
Mon univers : la famille nombreuse d’où je viens. Tout s’y passe et l’on a beau la quitter elle est dans un coin de la tête et le besoin de les incarner était devenu évident. Montrer au public l’amour des siens peut être étouffant mais en même temps tellement drôle
– Auteur, Realisateur, Comédien, Humoriste, d’autres cordes à ton Arc ?
Non, rien d’autres :)
– Quelle est ta rencontre professionnelle la plus marquante?
Ma rencontre pro la plus marquante : Gérard Oury avec qui j’ai eu la chance de faire 3 films. Et qui m’a dit :
-Patrice, si tu veux subsister dans ce métier, écris !
-Mais je ne sais pas.
-Et bien apprend.
Comme il avait raison, merci Mr Oury.
– Parlons de ton Roman, « Une mère juive ne meurt jamais » , Comment est-il né ? Est-il autobiographique?
Mon roman est né suite à la mort de ma mère, quasi autobiographique. J’en ai d’abord écrit et monté la pièce (qui va reprendre) puis le scénario (le film est dans les tuyaux) puis le roman s’est imposé grâce à Myriam Brough, directrice d’écriture qui a lu le scénario et l’ayant aimé l’a proposé à Thierry Billard qui m’a demandé le roman. Tout est lié.
Merci à eux, merci la vie.
De nouveaux projets d’écriture, cinéma, one man ?
Un autre scénario que j’ai terminé avec Bruno-François Boucher : « confinés » et qui devrait voir le jour en 2021.
– Quelle autre question aurais-tu aimé que je te pose?
Non c’était parfait au niveau question. Merci Djazia 🙏😘😌
Patrice Merci infiniment pour ce moment de confidences Au Passage Des Artistes