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L’odeur des azaLées au Studio Hébertot

Dans un petit studio, loin du monde et des regards, Hélène coule des jours paisibles, jusqu’au jour où la jeune Félicité, sa voisine, cherche à tout prix à sympathiser avec elle.
Qui se cache derrière Hélène, cette fleuriste sans attache, allergique aux azalées et passionnée d’Agatha Christie qui prétend écrire un livre sur l’art floral ? Et Félicité, la jeune fille paumée qui veut conquérir Paris, voire le monde, est-elle vraiment sincère ?

 

Note de mise en scène

La pièce de Sophie Cottin est un jeu de piste en même temps qu’un jeu d’échecs.
Intriguée par cette histoire d’amitié féminine que rien n’aurait dû rapprocher, j’ai eu envie de travailler sur ce jeu d’énergies complémentaires pour dresser le portrait de ces deux femmes aussi inattendu qu’ordinaire…Tout en me demandant sans cesse si vraiment c’était une histoire d’amitié.
Construire et déconstruire des certitudes, interroger le prix de la liberté, les attentes, les déceptions, les illusions, les fantasmes, autant de thèmes qui se heurtent à l’épreuve du quotidien des relations humaines et qu‘il me plaît de questionner en tant que metteur en scène.

Entre ces deux femmes que tout oppose, une solide amitié va pourtant se créer. Mais entre faux semblants et vrais mensonges, certaines rencontres ne sont pas sans conséquences…
En résumé…
Hélène a soixante ans, Félicité tout juste trente, toutes deux vivent dans une chambre de service sous les toits de Paris.
Félicité pétillante et solaire, toque à la porte de l’énigmatique Hélène. Avec maladresse elle se présente comme sa nouvelle voisine, un pot d’azalées à la main. Plus original que des cookies, pense-t-elle. Pas de chance, Hélène est justement allergique aux azalées. Alors qu’Hélène la renvoie sans trop d’égards, Félicité glisse son pied dans la porte…
Démarre alors un duel magnifique d’intensité et de précision entre les deux comédiennes, Anne Canovas et Kim Schwark, où les tâtonnements, les apprivoisements et les hésitations vont se révéler décisifs pour envisager l’après. Un après où il y est question d’amour, de vie à deux, de la famille, d’amitié mais aussi de liberté, cette liberté qui nous fait tant rêver. Car une fois le seuil de la prison du quotidien franchi, qu’en faisons-nous ?
On pourrait penser qu’il s’agit de la Xième pièce sur ces sujets, et pourtant l’angle choisit par l’autrice Sophie Cottin est totalement nouveau. Dans sa mise en scène dépouillée et implacable, Raphaëlle Cambray trace un jeu de piste et met l’humain et sa palette de sentiments au centre de l’intrigue. Entre rires et larmes, mystères et émotions, le suspense est total jusqu’à la dernière minute.
« L’Odeur des Azalées m’a subitement fait suffoquer » est la première pièce de Sophie Cottin

 

L’équipe:
Mise en scène : Raphaëlle Cambray Comédiennes : Anne Canovas et Kim Schwark Décors : Sophie Jacob
Musique : Raphaël Sanchez
Lumière : Laurent Béal
Texte de Sophie Cottin

 

L’odeur des azaLées

Au Studio Hébertot

Du 3 février au 27 mars 2022 Jeu. vend. sam. 19h. Dim. 17h