Skip to content Skip to sidebar Skip to footer

L’aquoiboniste de Jean-Benoît Patricot avec Bertrand SKOL à l’Episcéne

Son pire cauchemar est la plus belle preuve d’Amour. Mourir est une chose, retourner à la vie en est une autre.
Être déclaré mort quelques heures, qu’est-ce que cela changerait dans votre vie ?

Mourir est une chose facile… retourner à la vie en est une autre… Comment revient-on d’entre les morts ? Comment oser se présenter à nouveau devant ceux ou celles qui vous aimaient ?
Cette étrange expérience, Olivier Bécaille va la vivre… et découvrir toutes les étapes qui permettront la disparition de ses peurs, son retour à la lumière.

Mourir peut être un cauchemar mais aussi la plus belle preuve d’amour.
Avoir un choc à la lecture d’une nouvelle d’un auteur classique. Un choc qui provoque une pulsion d’écriture.
Une écriture qui trouve écho chez un comédien,
À l’arrivée : un texte différent qui permet à son auteur sa première mise en scène et à un comédien son premier presque seul en scène puisqu’il dialoguera avec une musique originale.

La peur est immense mais l’aventure est belle, alors cap sur Avignon 2022! Un jour de 2018, Bertrand Skol, comédien, lit une nouvelle et fait part de son plaisir de lecture dans un post Facebook en précisant : « Cela ferait une belle pièce de théâtre ». Jean-Benoît Patricot, toujours à l’affût de projet d’écriture, demande aussitôt de quelle nouvelle il s’agit. Skol lui répond : « La mort d’Olivier Bécaille d’Emile Zola ».

Cette nouvelle traite de l’une de nos plus grandes peurs : être enterré vivant. Le personnage principal, Olivier Bécaille, se réveille et entend sa jeune épouse vaquer autour de lui… Soudain elle s’approche et le déclare mort. Puis viennent une voisine et un médecin qui font de même. Bécaille va être enterré mais il continue à percevoir les voix et l’agitation qui l’entoure. Son corps est peut-être mort, mais sa tête, elle, est bien vivante.

Chez Zola, cette « mort » offre à la femme d’Olivier Bécaille, l’opportunité de rencontrer un homme qui va lui permettre de s’élever dans l’échelle sociale mais à la lecture de cette nouvelle Jean-Benoît Patricot a une toute autre idée.
« La chose étrange et merveilleuse qui m’est arrivée lorsque j’ai lu cette nouvelle, c’est que j’ai physiquement ressenti de manière très forte, une autre histoire. Toute autre. J’en parle à Bertrand qui a eu le même ressenti et je décide de m’inspirer très librement de la nouvelle pour raconter une expérience que Bertrand et moi avons en commun : se retrouvez veuf encore jeune… C’est donc cet état si particulier que j’ai voulu retranscrire dans ce texte, tout le cheminement vers un autre possible malgré la perte. La reconstruction pas à pas. »

Retrouver la force et la lumière qui ont déserté sa vie, c’est ce que va entreprendre l’Olivier de l’Aquoiboniste. La pièce se découpe donc en deux parties : la découverte de sa mort et le chemin pour continuer à vivre et surtout réussir à admettre l’impensable. Un texte qui commence comme un cauchemar et s’achève par une preuve d’amour…

Jean-Benoît Patricot

L’aquoiboniste

de Jean-Benoît Patricot
avec Bertrand SKOL
musique originale d’Olivier Mellano
avec les voix de Salomé Villiers, Tessa Wolkine et Olivier Pajot
au Théâtre de l’Episcène
à 17H20