Skip to content Skip to sidebar Skip to footer

COLORATURE, une histoire qui sonne juste

« Les gens pourront toujours dire que je ne sais pas chanter, mais personne ne pourra jamais dire que je n’ai pas chanté. », une phrase qui résume le stupéfiant destin de Florence Foster Jenkins.

Son histoire a inspiré le film Marguerite de Xavier Giannoli en 2015 et également Florence Foster Jenkins par Stephen Frears en 2016.

Son faible sens de la gamme lui a valu bien des moqueries, mais peu importe, elle entendait la voix des cieux, là n’était pas l’essentiel après tout ?
Un récit à la fois poignant et drôle sur le pouvoir des certitudes et sans conteste, celui de la bienveillance…

l’histoire de Florence Foster Jenkins commence par une conviction, celle d’être un soprano. Celle-ci savais tout chanter, sauf les notes. La musique était toute sa vie, seulement, Florence Foster Jenkins chantait mal mais persuadée qu’elle avait un don, ses certitudes ont fait d’elle une immense star qui a marqué un siècle d’art lyrique.
C’est sur la scène du Théâtre du Chien qui Fume que se raconte à nouveau la fascinante histoire d’une passionnée qui n’entendait pas les mêmes sons que son public, un rôle interprété avec justesse et virtuosité interprété par Agnès Bove, la comédienne et soprano lyrique s’offre une nouvelle corde à son arc, le talent de chanter faux. Quelle prouesse !

L’histoire atypique de Florence Foster Jenkins n’aurait sans doute jamais commencé sans la bienveillance de son ami Cosme McMoon, son accompagnateur, un pianiste doué que le métier à peu récompensé. Sans caricature, l’histoire ne sombre jamais dans le pathos, avec humour et légèreté les personnages deviennent touchants, un duo efficace qui nous conduit à l’émotion malgré l’absurde.
La justesse du jeu des comédiens dans la retranscription de l’audace et de la conviction invraisemblable de Florence Foster Jenkins fait oublier les fausses notes offertes au public amusé, parfois médusé.
Espérons que les vocalises de l’héroïne puisse donner envie au ciel Avignonnais de gronder et qu’une brise d’air frais puisse soulager les festivaliers .

COLORATURE

Au chien qui fume à 21H15

du 7 au 29 juillet – Relâches : 12, 19, 26 juillet

Mise en scène : Agnès BOURY
Distribution : Grégori Baquet en alternance avec Cyril ROMOLI, Agnès BOVE, Eymeric François
Adaptation : Stéphane LAPORTE
Création lumières : Laurent BEAL
Production et tournée : Arts et Spectacles Production
Création costumes : Eymeric FRANÇOIS
Relation presse : PC Press