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Un jour un Théâtre …

Le Théâtre Antoine est inauguré en 1866, sous le nom de “”Théâtre des Menus Plaisirs””. Au cours du XXe siècle, plusieurs directeurs s’y succédent, contribuant à faire de ce lieu un des emblèmes de la Capitale. Sur l’initiative du comédien avant-gardiste, André Antoine, en 1888, de nombreux auteurs étrangers peuvent y jouer leurs œuvres, dont les renommés Tolstoï et Ibsen, et être les précurseurs du théâtre moderne, plus vivant et populaire. Ce théâtre privé n’a depuis eu de cesse de révéler les plus grands auteurs dramatiques de son époque, en proposant une programmation éclectique et moins conventionnelle. En 2011, Laurent Ruquier et Jean-Marc Dumontet en ont acquis la gestion.

Un théâtre d’avant-garde

Construit sur le mode des théâtres à l’italienne, le Théâtre Antoine est classé monument historique. Son architecture classique ne l’a pas empêché de devenir l’une des places fortes de l’innovation théâtrale. Lorsqu’ André Antoine reprend la direction du théâtre dans la dernière décennie du XIXe siècle, il entreprend une véritable révolution artistique. Il crée le Théâtre-Libre. Dans ce nouveau théâtre, la mise en scène, négligée jusqu’alors, prend une place primordiale. Le jeu des acteurs est, lui aussi, complètement repensé. Entre 1943 et 1984, une autre directrice d’importance s’installe au Théâtre Antoine : Simone Berriau. Dans la continuité de ses prédécesseurs, elle entreprend des choix artistiques audacieux et privilégie l’éclectisme. De Jean-Paul Sartre à Peter Brook en passant par Jean Cocteau, des univers tout à fait différents se sont croisés sur les planches du théâtre Antoine.

Dans les années 1960, le théâtre de boulevard fait son entrée au Théâtre Antoine. Les directions successives du Théâtre Antoine ont toujours su garder l’éclectisme comme maître-mot. Dans les années 2000, des auteurs classiques et plus modernes se sont côtoyés dans la programmation. Corneille, Goldoni et Oscar Wilde ont partagé la scène avec Marguerite Duras, Jean Giraudoux et Marcel Pagnol. Les auteurs contemporains tiennent également une place de choix. Le théâtre a notamment accueilli des œuvres de Yasmina Reza (Trois versions de la vie) et de Florian Zeller (Une heure de tranquillité