Trop volatile pour être enfermée dans la cage chanson, très ancrée dans la culture jazz, Nour ouvre grand la porte aux «bruits du monde ». Avec elle, tout est musique : un briquet devient rythme, un mixeur fait danser la valse et un rasoir électrique donne son nom à un titre de l’album. Ce grain de folie, la chanteuse le revendique comme une nécessité qui permet de redécorer le monde.
Convoquant les surréalistes Breton, Ernst et Magritte pour les marier à Tom Waits, André Minvielle et Billie Holiday, elle fait de la scène son jardin de jeu, mélangeant absurde et virtuosité et chantant d’une
voix pleine de malice et de tendresse toute l’étendue de sa poésie. Une artiste profondément vivifiante qui donne rythme et sourire à ceux qui sont prêts à les accueillir
Nour
Nouvel album: L’élégance des mots crus
le 25 mars – Clip “Laisser couler”