Comment continuer d’avancer dans un monde qui a perdu tout repère ?
Imaginons un monde en proie à la destruction où il faudrait expliquer à son bourreau pourquoi la justice vaut mieux que la haine, pourquoi vivre revient à “lutter pour des nuances” et non tout sacrifier aux passions meurtrières.
Les “Lettres à un ami allemand” écrites par Albert Camus pendant la guerre nous ramènent à l’essentiel, elles nous somment de redéfinir ce qui fait la dignité de l’homme. Par l’entremise de cet “ami allemand” Albert Camus réaffirme ces valeurs qui nous donnent le goût du bonheur.
Véritable manifeste contre les nationalismes en tout genre, elles retentissent aujourd’hui avec d’autant plus de force que la tentation des extrêmes et la haine de l’autre font figure de motifs de publicités un peu partout sur le globe.
“Ces lettres sont celles de tout individu qui dit oui à la vie, qui refuse ce “tout est permis” au bout duquel toujours, se trouve la catastrophe. Pour souligner leur portée, j’ai imaginé un homme s’apprêtant à faire un discours pour la paix à la tribune des Nations-Unies et qui devant le constat d’un monde troublé décide de nous livrer leur contenu. En elles se trouvent l’humanisme que nous cherchons encore.”
Julien Gelas
Lettre à un ami Allemand
Théâtre du Chêne Noir à 11h45
Une pièce d’Albert Camus
Mise en scène : Julien Gelas
Avec Didier Flamand
Musique : Julien Gelas
Lumières : Florian Derval
Création décor : Thierry Flamand
Assistant metteur en scène : Mouloud Belaïdi
Production : Théâtre du Chêne Noir