LE MYSTÈRE DES « VARIATIONS ÉNIGMATIQUES »

Je ne sais plus à quel moment j’ai compris que pour aimer, il fallait du courage, le sentiment amoureux est semblable à la mélodie mystérieuse cachée dans les Variations Enigma…

Ce récit me fait penser à autre mythe, grec celui de : Psyché et Cupidon, évoqué par le poète Paul Claudel dans sa réflexion sur la poésie, selon le poète et d’après le mythe l’Amour se nourrissait du manque, de mystère, tout savoir de l’autre atténuait l’admiration, l’amour est un sentiment énigmatique et furtif, le faire éterniser c’est le condamner à mourir ?

Les œuvres d’Eric Emmanuel Schmitt incitent à la réflexion, à l’exploration de soi, l’introspection et l’analyse des événements, des plus importants aux plus insignifiants.

Tout au long de VARIATION ÉNIGMATIQUES, mon esprit valsait au rythme de ces deux personnages passionnants, captivants, émouvants, deux êtres que tout oppose et qu’une femme a réuni, deux hommes qui s’affrontent mais que la vie accorde; deux mondes, deux visions opposées mais si proches à la fois.

Quelques échanges et quelques notes de piano plus tard, mon esprit s’ouvre enfin sur de nouvelles perspectives, de nouveaux choix, il est certain que les éventualités sont aussi nombreuses que les recoins accueillants un regard, si le doute fait naître la pensée, la peur la réfrène et l’abime …

Résumé du spectacle

Abel Znorko, Prix Nobel de littérature, brillant, corrosif, misanthrope, reçoit Erik Larsen, un obscur journaliste

Commence un duel implacable où chaque révélation est bouleversée par une autre, les coups de théâtre s’enchaînent jusqu’au bout. Des mots étincelants, parfois cruels, la plume d’Eric-Emmanuel Schmitt offre un scénario des plus ficelés à ce thriller psychologique haletant, et livre aussi une intense méditation sur la nature de l’amour ou l’ambiguïté qui peut exister entre l’écrivain et le personnage de sa fiction