En raison des restrictions sanitaires dues à’la pandémie, la soirée s’est déroulée à la Seine musicale sans public, mais n’étant pas une acrobate, une spécialiste des tours de passe passe, fourberie et autre pirouette, j’imaginais à mon grand désarroi, et ma tristesse impuissante face à la fatalité, des applaudissements factices et gratuits quant à eux …
Une soirée prévue à la Seine musicale, à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) ; dans laquelle j’ai tant de souvenirs de magnifiques spectacles. J’ai appris par la presse que près de 200 figurants ont cependant été disposés dans la salle pour applaudir les prestations live des artistes, et naïvement je me suis dit : Faut-il que les Théâtres Fassent de même ? Et si, nous aussi nous devenons des acrobates? Oui des antipodistes de affaires, la culture a t-elle un prix?
Oui, sans aucun doute, depuis qu’elle se gère par les affairistes, les comptables et les banquiers, quand le Covid s’en mêle, le spectacle vivant ne devient plus que l’ombre de lui même, sous perfusion, à l’agonie, il passe de service en service, pendant que d’autres se chargent de lui creuser une tombe, un tombeau .
Ils ont l’art du paradoxe, de la contradiction et de l’incompréhension, ils détiennent l’art sans aucune manière, le spectacle devient l’otage en attendant le naufrage…