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Entre Musique et Mots : L’Artiste à Cœur Ouvert

Lionel, artiste profondément marqué par la musique depuis son enfance, raconte comment la guitare est devenue son instrument de prédilection. Il évoque les influences variées qui ont nourri son art, de Pink Floyd à Stephen King, et l’importance de l’équilibre entre les mots et la musique dans sa création. Entouré d’une équipe talentueuse, il insiste sur le rôle crucial des collaborations dans son travail. Ses chansons, traversées par une gamme d’émotions, sont pour lui un acte d’amour destiné à son public, qu’il prépare avec soin pour chaque concert.

– L’ INTERVIEW –

Lionel Langlais 

Art scène radio : Lionel, comment as-tu su que la musique allait devenir ta véritable voie, surtout après avoir découvert la guitare lors de cette fête foraine ?

Lionel Langlais : La musique a toujours été là, comme une évidence, et a toujours occupé une place primordiale dans mon existence, en m’aidant à la traverser. Je voulais d’abord faire du piano, mais on n’avait pas les moyens d’en avoir un. J’étais aussi très sensible à la guitare, que je voyais comme un instrument populaire par excellence. Alors quand à l’adolescence cette guitare m’a été offerte, je l’ai reçu comme le cadeau d’une main invisible, je l’ai accepté et me s’y mis très naturellement.

Les influences musicales comme Pink Floyd, Led Zeppelin, mais aussi des auteurs comme Stephen King ou Philip K. Dick, sont assez variées. Comment ces univers si différents se retrouvent-ils dans ta musique et tes textes ?

En fait, je ne peux plus les qualifier d’influences. Ces auteurs et ces artistes m’ont nourri et aidé à vivre pendant une période de mon existence très sombre et difficile à traverser. Tout ce que j’ai pu écouter ou lire à cette époque a ensemencé en moi un terrain sur lequel a grandi peu à peu et comme un arbre l’artiste que je suis devenu. Mais il ne reste de tout ça que ce qu’il reste de la graine à l’origine de l’arbre

crédit photo : Julien Moulin

Tu parles d’un équilibre entre musique et mots qui s’est installé progressivement en toi. Comment te vient l’inspiration pour assembler ces deux éléments, et comment fais-tu pour maintenir cet équilibre dans ta création ?

On ne sait jamais… La seule chose qu’on sait, c’est qu’il faut garder l’équilibre, comme debout sur une pointe et soumis à des vents changeants en permanence. L’inspiration vient d’un mot, d’une note, d’une émotion ressentie sans trop savoir d’où elle vient et de là, vous tirez sur un fil, vous le déroulez et tout au bout, se trouve une chanson. On peut parfois favoriser les conditions pour que l’inspiration vienne, mais elle vient quand elle doit venir, et vous devez vous tenir prêt à la recevoir

Tu es entouré d’une équipe talentueuse, de tes collaborateurs aux clips en passant par les arrangements. Quelle est l’importance de ces collaborations pour toi et comment influencent-elles ta musique ?

Aujourd’hui, l’équipe se compose de Quentin Lamotta pour les textes, de Michaël Larcange aux éditions, de Lionel Gaillardin à la réalisation et à la direction musicale pour les albums, et de Yohann Hebi Daher, à la réalisation des clips, à la mise en scène et chorégraphies des concerts. Elle s’est agrandie cette année avec l’arrivée de Julien Moulin au booking. C’est d’une importance capitale pour moi d’être aussi bien entouré et je le ressens comme un privilège.
Chacun dans son domaine apporte son humanité, son expérience, son professionnalisme et surtout son talent

Tes chansons sont décrites comme à la fois tristes, émouvantes et gaies. Comment navigues-tu entre ces différentes émotions pour les retranscrire dans tes morceaux ?

Oui, et la palette s’élargit à chaque nouvelle chanson ! Les émotions sont la matière première de tout artiste. J’essaie surtout de saisir les et de les interpréter avec le plus de justesse possible, pour que le public les vivent à son tour.

Tu t’inspires à la fois de grands auteurs de science-fiction et de chanteurs comme Georges Brassens ou Charles Trénet. Si tu devais composer une chanson à partir d’un roman ou d’un personnage de science-fiction, lequel choisirais-tu et pourquoi ?

Je ne crois pas que je saurais faire ça. Comme je vous le disais plus haut, il faut rester très disponible pour l’inspiration qui va venir vous visiter et s’exprimer à travers vous. En choisissant un roman ou un personnage, vous restreignez le champ des possibles et vous risquez même de contrarier le processus. Si l’inspiration doit se manifester au cours d’une lecture ou à travers un personnage, il faut lui laisser à elle le choix du roman ou de l’hôte. Elle doit avoir toute liberté de se manifester à vous sous le masque ou avec le visage qu’elle aura choisi pour vous.

Le dimanche 29 septembrevous se prépare un concert au parc Montsouris. Comment appréhendes tu  cette rencontres avec le public?

Oui c’est vrai, j’ai un concert au parc Montsouris. Mais surtout, je serai en concert Aux Trois Baudets à Paris le jeudi 10 octobre à 20h30 pour proposer un spectacle unique en son genre, mis en scène par Yohann Hebi Daher, le réalisateur de mes clips, dans lequel je serai accompagné sur scène par un couple de danseurs très talentueux, Camilla Melani et Santiago Codon Gras. Faire ce métier n’a de sens que si le public est au rendez-vous pour recevoir les chansons comme des cadeaux qui lui sont destinés et transmis à travers vous. Et c’est un acte d’amour auquel je me prépare comme à un rendez-vous amoureux

Quelques Dates 

– En concert au parc Montsouris : Le dimanche 29 septembre 2024 – De 16 h à 17 h

– Aux Trois Baudets à Paris :  Le jeudi 10 octobre à 20h30

Crédit photo Yohann Hebi Daher