Rien n’est plus fort qu une femme qui tombe, qui tombe et qui se relève.
C’est l’histoire d’une femme qui tombe, qui tombe. Tout au long de sa chute, soit tout au long de la pièce, elle se raccroche aux hommes qui l’entourent : père, grand-père, premier-amour, mari, amant, psy, médecin…
L’auteure aborde de façon subtile, via la vie de son personnage, les maux de la société encore emprunte de misogynie
La pièce est profondément féministe.
En aucun cas l’homme n’y est diabolisé, cependant le texte fait écho à ce féminisme multiple et à cette injonction à choisir son camp de façon binaire.
L’auteure invite à réfléchir sur les clichés dans lesquels la société enferme – hommes comme femmes, tour à tour bourreaux ou victimes.
Il est d’abord question d’éducation.
Elle parle de femmes battues, de pervers narcissiques, de masculinité, ainsi que d’amour, de sexe et du rapport de force homme/femme.
L’auteure et interprète de l’oeuvre, dénonce ses propres travers et s’en amuse.. parfois. Passionnée, amoureuse, brutale et à fleur de peau, elle raconte sa vie, celle d’une femme d’aujourd’hui, au départ formatée mais qui choisit de ne pas choisir. Sur scène, elle parle aux hommes de sa vie, ceux qu’elle a connu, ceux qu’elle a croisé, ceux qu’elle ne connaîtra jamais et ceux qu’elle aimera.
Elle explose les cadres devant vous, au sens figuré comme au sens propre, grâce à une scénographie évolutive. D’une manière générale, la pièce exhorte à ne pas reproduire les schémas éducatifs subis, à libérer les personnalités
Cette petite musique que personne n’entend
Au Palais des Glaces – grande salle – Paris
Le Lundi 05 Décembre à 19h30
Artiste : Clarisse Fontaine
Metteur en scène : Joey Starr